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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 11:08

La violence est l’ultime recours de l’incompétence. (Fondation)

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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 11:27

 

Revenons à notre bâtisse normande et examinons sa porte d'entrée principale. Il s'agit d'une porte en plein cintre, assemblée en blocs de granit taillés, avec arc de décharge mais sans clé de voute. Sa hauteur est de 1,94 m et sa largeur de 1,20 m. Le chanfrein de la porte est orné de 4 petites boules en granit dans la partie supérieure ainsi que d'un motif sculpté à la base de chaque piédroit.


  Porte-romane-copie-1.jpg

 

 

 

Tout d'abord, examinons ces boules. Est-ce un motif roman purement décoratif ? Sont-ce des symboles dont on ne connaît pas la signification ? On notera des similitudes avec la porte de l'église de Saint-Etienne de Marsac à Laugnac (47). On ne peut pas parler de besants, car ces derniers, typiques de l'architecture romane, sont décrits comme des disques aplatis. Ce qui n'est pas notre cas.

 

Boules porte St Martin de Marsac 
 Maison des de Saint-Nicolas 
 Eglise Saint-Etienne de Marsac


Passons maintenant à l'énigme des reliefs, à la base des piédroits de la porte. Comme on peut le constater, ce relief particulier se retrouve dans une autre construction médiévale, le château de Pirou dans le Cotentin. Est-ce uniquement un ornement ? Un symbole de noblesse quant au propriétaire des lieux ?

 

Base piedroit porte  Base piedroit porte Pirou
 Maison des de Saint-Nicolas Entrée de la salle des plaids – Château de Pirou

 

 

 

A noter que l'on retrouve ce type de sculpture, de forme un peu différente, sur une autre porte de la maison des de Saint-Nicolas, celle en haut de l'escalier et ce relief se situe cette fois à mi-hauteur..

 

Porte-haut-escalier.jpg

 

 

Si quelqu'un connaît la signification ou l'utilité de ces ornements, les boules de granit ainsi que les reliefs sculptés... les commentaires seront les bienvenus !

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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 19:48

Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas. C'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles.

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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 14:32

Comme nous l'avons vu dans de précédents articles, les de Saint-Nicolas étaient écuyers en Normandie, jusqu'au XVIIe siècle. Un de ces de Saint-Nicolas fit l'acquisition ou fit construire une demeure fortifiée dans les environs d'Avranches en l'an 1482. Cette demeure a traversé les siècles, et bien qu'endommagée, elle est toujours debout. Ses actuels propriétaires comptent la restaurer dans les règles de l'art et pour cela essaient de retracer l'histoire de cette maison et recherchent la signification des nombreux symboles ornant cette construction du bas moyen-âge.


Cette série d'articles s'adresse bien sûr à tous, mais plus particulièrement à toutes personnes, historiens, architectes, tailleurs de pierre, amateurs éclairés... qui pourraient nous donner des renseignements sur les différents détails architecturaux que je vous soumettrai.


Avant toute chose, il faut présenter la bâtisse ! Il s'agit d'une construction de 16,5 m de longueur (sans l'extension à l'une de ses extrémités), 8 m de largeur avec des murs de 70 cm d'épaisseur. Des ouvertures de différentes sortes, une porte romane, des fenêtres de différents types, des meurtrières dont certaines sont bouchées etc. Nous parlerons de l'intérieur ultérieurement.


Fau 1

 

Fau 2

 

 

Il y avait auparavant un toit de chaume dont il reste quelques traces. Mais était-ce la couverture d'origine ?


La première énigme que je vous soumettrai sera cette petite dépendance à l'entrée du terrain. Il s'agit d'une construction de base carrée, dont il manque la partie supérieure. On peut voir une porte bien conservée qui donne vers la maison ainsi qu'une plus petite à l'opposé de cette dernière. Il y a aussi une petite fenêtre carrée sur une des façades latérales. Comme nous sommes en Normandie, on pourrait penser spontanément à un pigeonnier. Mais rien ne permet d'étayer cette hypothèse. Il n'y a qu'une petite fenêtre et la construction ne semble pas adaptée à cet usage.

Se pourrait-il qu'il s'agisse des vestiges d'une tour, à l'entrée du domaine, de laquelle partaient des murs d'enceinte ? Une vue satellite montrant des différences de teinte (de niveau ?) évoquerait cette possibilité, que seules des fouilles pourraient confirmer.


 

Si vous avez déjà rencontré ce type de construction, ou si vous avez une idée de son utilisation, n'hésitez pas à poster un commentaire.

 

Dependance-1.jpg

Dépendance 2 Dépendance 3 
   

 

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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 18:21

Le léopard ne se déplace pas sans ses taches.

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23 novembre 2007 5 23 /11 /novembre /2007 10:51
Destouches, un patronyme que l’on retrouve dans ma généalogie et qui comme Duval  voit son origine dans la proximité d’un lieu géographique. Ainsi la tosche, tousche était un petit bois, un boqueteau en vieux français. Celui qui habitait à proximité prenait donc ce nom. S’il y avait plusieurs bosquets, le nom devenait  Destouches.

Par extension, les patronymes Bois et Dubois, Bosc et Dubosc (dans le midi) font référence à des bois. Boschot, Bochot (dans le Nord) et Bosquet, Bousquet (dans le sud) voire Bouquet en Dauphiné, dans le même ordre d’idée, évoquent la présence de bosquets sur le lieu d’habitation.

Bien entendu, cela vaut aussi pour le patronyme Buisson, Dubuisson, Boisson, Bouisson (dans le midi). Pareillement le breuil (ou bois humide) est à l’origine des patronymes Breuil, Dubreuil, Breuillet etc… L’ancien français broce, brousse signifiant bois taillis donnent naissance aux noms Brosse-Brousse, Labrosse-Labrousse, Desbrosses-Desbrousses.

Toujours dans ma généalogie, on retrouve le patronyme Deshayes, Haye. Les haies en sont l’origine, ainsi que pour les noms Lahaye, Delahaye.

Enfin, pour rester dans le domaine végétal, les patronymes Poirier, Pommier, Pin, Fresnay (du frêne) indique qu’au moyen âge le porteur de ce nom vivait probablement à côté d’un tel arbre. Jehan du Poirier se distinguait ainsi de Jehan du Ru (vivant à côté d’un ruisseau) et qui résidait peut-être à quelques pas de là ! D’ailleurs tous les noms d’arbres sont à l’origine de patronymes très répandus, qui peuvent faire à eux seuls, le sujet d’un article !

Biblio : Les noms de famille de France – Albert Dauzat
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4 août 2007 6 04 /08 /août /2007 19:05

L'homme est imparfait, mais ce n'est pas étonnant quand on pense à l'époque où il a été créé.

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2 août 2007 4 02 /08 /août /2007 18:50
Ce patronyme est intéressant à bien des égards. Son origine, ses nombreuses déclinaisons, sa répartition géographique.

Tout d’abord son origine : le métier de forgeron, très répandu, autant à la ville qu’à la campagne. Le terme de forgeron, dérivé de forgeur n’apparaît qu’au début du XVIe siècle, époque trop tardive pour qu’on le retrouve dans les noms de famille. Auparavant on utilisait le terme latin faber jusqu’à la fin du moyen-âge dans le nord de la France, ce qui a donné Fèvre et Lefèvre voire Lefeuvre en langue d’oïl, Faure et Fabre dans le Midi.

La Renaissance a souvent donné lieu à une surcharge de lettres (par exemple Faivre pour Fèvre dans l’Est). On a par exemple ajouté le v au b latin qui n’a pas été reconnu d’où la graphie Febvre et Lefebvre. Par ailleurs, le v et le u s’étant écrit de la même façon pendant des siècles (la distinction s’est faite par l’imprimerie, en France, au XVIIIe siècle), une mauvaise lecture à donné les Lefébure, Feure, Lefeure.

Que dire de la présence ou de l’absence de l’article Le ? Le patronyme Fèvre - Lefèvre est donc issu d’une profession. Dans ce cas, l’article était toujours employé dans les textes anciens. La suppression de cet article est ensuite affaire de région. Il est absent dans le Sud-Est (du Languedoc à la Suisse romande), parfois présent dans les régions du Centre (Sud-Ouest, Massif Central, Centre et Est de la langue d’oïl), et presque systématiquement collé au nom dans le Nord, Nord-Ouest (surtout la Normandie et le Hainaut). Ainsi les Lefèvre sont présents dans la région de Reims puis en descendant vers l’Ouest jusqu’à la Loire (Tours et Nantes).

Quoi qu’il en soit, le patronyme Lefèvre et ses dérivés est très répandu en France, qui n’en a pas un dans sa généalogie ? Personnellement…

Biblio :  Les noms des familles de France – Albert Dauzat
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31 juillet 2007 2 31 /07 /juillet /2007 18:50

Donner avec ostentation, ce n’est pas très joli, mais ne rien donner avec discrétion ça ne vaut guère mieux.

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29 juillet 2007 7 29 /07 /juillet /2007 18:38
Contrairement aux apparences, les RoyLeroy ne doivent pas leur nom à une quelconque ascendance noble. Ce patronyme étant apparu souvent dans des régions qui ne relevaient pas de l’autorité royale (par exemple la Franche-Comté sous la domination des ducs de Bourgogne à l’époque où se sont formés les noms de famille) mais où le roi de France était suffisamment connu pour servir de symbole. Il s’agirait plutôt d’un sobriquet désignant une personne orgueilleuse.

Dans le même ordre d’idée, on trouve les Prince - Leprince, Empereur - Lempereur  (dans les régions comme la Savoie qui était soumise à son autorité). Dans un rang inférieur, on trouve les Marquis, les Comte - Lecomte et les Seigneurs avec leurs dérivés hypocoristiques tel Seigneuret.

Par contre le patronyme Vassor aurait pour origine le statut de vavasseur (vassal des vassaux). Le terme de vavasseur par simplification donne les patronymes Vasseur - Levasseur et Vassor - Levassor (forme plus latinisante, issue de vassus vassorum).

Dans ma généalogie, on rencontre des Leroy, Lecomte, Marquis, Seigneuret et Vassor. Tous étant originaires du Perche-Gouët.


Biblio : Les noms de famille de France – Albert Dauzat
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