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25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 18:20

Reprenons cet article écrit il y a quatre ans pour une mise à jour nécessaire, nos connaissances sur les de Saint-Nicolas ayant évolué. Les plus anciennes traces avérées de l'existence des de Saint Nicolas datent du XIVe siècle. Très exactement en 1327, où il est dit que Jehan de Saint Nicolas était écuyer et tenait le fief de Saint Nicolas-des-bois (dans la Manche) par demi-fief de haubert. Jehan était écuyer et ses armoiries pourraient être celles-ci.

 

En terme héraldique, on dit qu'elles sont d'argent à croix de gueules chargée de cinq coquilles.


Argent pour la couleur blanche, gueule pour la couleur rouge-émail, quant aux cinq coquilles, elles font référence aux coquilles Saint-Jacques qui étaient l'emblème, le signe de reconnaissance des pélerins qui allaient en pélerinage à Saint-Jacques de Compostelle. La symbolique de la couleur rouge (gueule) est le désir de servir sa patrie, l'amour. La planète associée est Mars et la pierre le rubis. La symbolique de l'argent est la sagesse, la richesse. La planète associée est la lune, la pierre la perle.

 

Pourquoi ces lointains ancêtres avaient-ils choisi ce blason ? La tradition veut que ces armes étaient celles de la famille, mais il n'a pas été trouvé de confirmation dans la littérature héraldique. Il faut aussi dire que c'était une noblesse locale qui a perdu ses droits au XVIIe siècle. Il faudrait donc trouver un armorial normand antérieur à cette période, afin de confirmer tout ceci.

 

Une chose est sûre, ces armoiries ont été utilisées par plusieurs familles nobles.  Selon l’encyclopédie théologique, ces armes appartiendraient à la famille Cothonier (Champagne), ou encore selon l’armorial universel, à la famille Hauteclocque en Artois, ou encore selon La nouvelle méthode raisonnée du blason ou de l’art héraldique, à la famille d’Hangest de Picardie… Pour ces familles, il s'agissait de coquilles d'or. En ce qui concerne les de Saint-Nicolas, on ignore si ce sont des coquilles d'or, d'argent ou de sable.

 

Comme on peut le constater, il faut rester très prudent quant au blason de la famille de Saint-Nicolas. Il faut continuer les recherches...

 



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4 mars 2007 7 04 /03 /mars /2007 08:00

Une autre astuce : il existe peut-être dans la région où portent vos recherches une association de généalogistes amateurs qui ont relevé patiemment tous les registres dans les mairies, les ont numérisés et mis en ligne sur l’Internet via un moteur de recherche interne à leur site .

J’ai eu la chance de tomber sur une telle association, le CRGPG  (Centre de Recherches Généalogiques du Perche-Goüet : http://www.perche-gouet.net/ ) qui a fait ce travail. Des membres bénévoles (dont j’ai fait partie) effectuant un travail de fourmi, numérisant toutes ces données de façon à être lisibles à l’issue d’une requête dans leur moteur de recherche. Ainsi toutes les communes de cette région ont leurs actes consultables en ligne. Il faut juste adhérer à l’association pour la modique somme de 16 € par an …. Cela vous donne le droit d’interroger sans limite la base de données
. Vous obtenez la liste des réponses (noms, prénoms, dates, lieux), si un résultat semble correspondre à votre recherche, vous pouvez afficher le détail de cet acte. Vous avez droit à 1500 affichages détaillés par trimestre… Cette association m’a permis de faire un bond en avant dans mes recherches (là aussi je glisse un grand merci à cette association formidable !) .

Mais si le Perche-Goüet ne vous intéresse pas (tout le monde n’a pas la chance d’y avoir des ancêtres !), il y a sûrement une association locale qui pourra vous venir en aide.
Ces associations travaillent souvent avec Geneabank. Elles vous délivrent un nombre de points par trimestre, que vous pouvez utiliser pour chercher des actes sur Geneabank (malheureusement vous ne pouvez pas savoir à l’avance si l’acte pour lequel vous payez un point est susceptible d’être celui qui vous intéresse….)
.

En bref, il y a beaucoup de moyens de faire des recherches sur l’Internet. Certains plus intéressants que d’autres. Payants, gratuits, il faut faire le tri. Beaucoup de sites misent sur l’engouement des internautes pour la généalogie pour s’enrichir en faisant payer des services qui n’en valent pas vraiment la peine
. Soyez vigilants… et bonne recherche !

(04/07/2007)

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3 mars 2007 6 03 /03 /mars /2007 08:00

Maintenant vous connaissez Geneanet. Vous pouvez y faire des recherches dans un nombre incroyable de pays, mais plus simplement dans une région particulière, un village bien précis dans une fourchette de date ciblée. C’est tout du moins ce que je vous conseille, quand c’est possible. Vous allez vite vous rendre compte que si vous vous appelez Martin, vous aurez beaucoup plus de difficultés à vous y retrouver dans les centaines de résultats que vous obtiendrez, que si vous vous appelez Grosbidon (par exemple…) . Le club privilège (payant) vous permet alors d’affiner vos recherches (recherche par couple, par prénom etc…) quand vous avez un patronyme très porté.
Mais ne désespérez pas, il y a d’autres façons de chercher sur l’Internet. Tout d’abord, avez-vous pensé à faire une recherche de votre patronyme sur un grand moteur de recherche (Google, Yahoo, Exalead…). Le résultat est parfois étonnant
. Vous pouvez aussi utiliser un moteur de recherche dédié à la généalogie (Geneaseek à l’adresse suivante : http://geneaseek.geneanet.org/ ).

Toujours un service de Geneanet, la recherche dans les archives : Actes en ligne, registres en ligne. Ce service assez récent connaît un vif succès. A ce jour plus de 90000 actes sont librement consultables en ligne. Si vous trouvez le nom de votre ancêtre, peut-être pourrez-vous accéder à un arbre en ligne qui lui est relié
.

Vous n’avez pas trouvé votre bonheur ? Ne désespérez pas. Avez-vous essayé les archives départementales en ligne ? Hélas, tous les départements n’offrent pas ce service
. Faites une recherche type "archives départementale de ..." sur un moteur de recherche. Les archives départementales d’Eure & Loir, par exemple, vous offrent de consulter en ligne, tous les registres BMS de ses communes, qui ont été numérisés (http://www.archives28.fr/ ). Armez vous de patience, c’est comme la recherche en mairie ! Vous faites défiler les photos des registres (que vous pouvez agrandir à loisir) jusqu’à ce qui vous trouviez votre bonheur ! C’est du vrai service public, que de mettre toutes ces données à la portée de tous (au passage un grand merci à tous ceux qui ont rendu cela possible).

(03/03/2007)

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1 mars 2007 4 01 /03 /mars /2007 08:00

Votre arbre s’est un peu étoffé, vous savez éditer un fichier gedcom et vous aimeriez partager vos recherches avec votre cousin de Bretagne. Vous pouvez lui envoyer votre fichier en pièce jointe avec votre e-mail. Maintenant, vous vous dites que vous avez sûrement de lointains cousins que vous ne connaissez pas et qui ont peut-être fait la même démarche généalogique que vous. Ils ont des données que vous ignorez et réciproquement. Il est temps de faire connaissance et d’échanger ! Internet est là pour faire des miracles, encore faut-il savoir comment faire…

Il existe différents sites d’hébergement pour généalogie familiale. Ne serait-ce que votre fournisseur d’accès… Mais voilà. Pour la plupart d’entre eux, il faut montrer patte blanche pour accéder aux données que les internautes ont bien voulu leur confier. Décourageant. Vivent les sites libres d’accès. Et pour n’en citer qu’un, la référence : Geneanet !

Geneanet vous permet d’une part de consulter une multitude d’arbres en ligne (il suffit de faire une recherche dans le moteur de recherche) et d’autre part de mettre votre propre arbre en ligne de façon à ce que tout un chacun puisse le consulter et vous contacter pour échanger des renseignements .

Comment ça se passe ? Connectez-vous à Geneanet (http://www.geneanet.org/). Ouvrez un compte (c’est gratuit, sauf si vous voulez faire partie du Club Privilège qui vous donne accès à des fonctionnalités bien précises, mais ce n’est absolument pas obligatoire !). Envoyez votre fichier gedcom (toujours lui !), Geneanet l’indexera au bout de quelques jours (mais votre généalogie sera visible immédiatement sur Internet). Ce site vous propose aussi de faire directement votre arbre en ligne, si vous ne possédez pas de logiciel. Personnellement, je ne pense pas que ce soit la solution idéale. Supposez que vous subissiez une coupure de votre liaison Internet ou que vous soyez en vacances à proximité d’une mairie où vous faites des recherches avec votre ordinateur portable. Vous ne pouvez même pas accéder à votre arbre. Pour moi, il est plus simple de faire sa généalogie sur son ordinateur et envoyer un fichier gedcom de mise à jour à Geneanet de temps en temps .

Quoi qu’il en soit, veillez toujours à ne pas indexer les données concernant  les personnes de moins de 100 ans. Les noms peuvent apparaître dans votre arbre avec leur permission, mais évitez les renseignements personnels tels que dates, professions etc... C’est une question de légalité .

Si vous avez des photos d’actes anciens, n’hésitez pas à les envoyer à Geneanet qui les collecte pour se faire une base de données gigantesque où tout un chacun peut aller vérifier l’authenticité de vos sources (en mode « sorcier » dans votre arbre en ligne, cliquez en bas de vos fiches, dont vous avez envoyé l’acte correspondant et cliquez sur « ajouter un acte » pour relier celui-ci à la fiche). Bien entendu, vous ne pouvez pas envoyer des actes pour toutes les personnes de votre arbre, mais c’est un petit « plus » bien intéressant .

Par contre, n’oubliez jamais de citer vos sources (la façon dont vous êtes entré en possession de vos renseignements), c’est une question de crédibilité. Si vous tombez sur un arbre qui est particulièrement intéressant pour compléter votre généalogie, ne pompez pas sauvagement ! Contactez le propriétaire, demandez lui la permission d’utiliser ses données et de le citer comme source. Ce n’est pas parce que toutes ces données sont en libre consultation que ça vous donne le droit de vous les approprier sans en demander la permission. Sans compter que la démarche de contacter de lointains cousins est très conviviale et personnellement je dois dire que je réponds avec beaucoup de plaisir à tous les courriers généalogiques que je reçois .

(01/03/2007)

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27 février 2007 2 27 /02 /février /2007 08:00

Vous voilà de retour de vos expéditions dans les mairies. Vous avez glané une montagne de renseignements. Comment faire un arbre généalogique clair, où tous les renseignements même le plus minime, vont paraître ?

La méthode à l’ancienne : Vous prenez votre crayon, vos aquarelles, peignez un magnifique arbre aux multiples branches, y tracez de petits rectangles et écrivez tout petit petit, ce que vous savez de chaque ascendant… hum… ça peut être très joli, si vous décidez de vous arrêter à la troisième génération. Après ça devient vite ingérable. Reste, pour les allergiques à l’informatique, la méthode du classeur (une fiche par personne etc…). Bon…vous êtes en train de me lire sur le Net, donc vous avez un ordinateur .

Passons aux choses sérieuses,  il vous faut un bon logiciel de généalogie. Il en existe un grand nombre dans le commerce, leur prix ne reflétant pas forcément leur qualité. Pourquoi ne pas utiliser l’excellent logiciel libre geneweb (entièrement gratuit, en libre téléchargement à l’adresse suivante http://cristal.inria.fr/~ddr/GeneWeb/). Suivez le mode d’emploi pour l’installer. Son interface est celle de votre navigateur Internet (Internet Explorer, Mozilla Firefox etc...). Créez une base de donnée à votre nom (par ex. Martin-Durand). Vous pouvez rentrer votre première famille (vous et votre conjoint par exemple). L’utilisation est intuitive. Vous pouvez ajouter des photos, faire des calculs de consanguinité, lister vos ascendants manquants etc…

Quand vous rentrez le nom d’une ville, d’un village, respectez le format officiel : Nom, code INSEE (différent du code postal), région (fac.), code pays. Exemple : Illiers-Combray, 28196, Centre, FRA. Vous pouvez trouver le code INSEE sur le site Wikipédia (dans notre exemple, à la page http://fr.wikipedia.org/wiki/Illiers-Combray). Par ailleurs n’oubliez pas de citer vos sources (par ex. « recherche en mairie ») dans l’encart prévu à cet effet, au bas de chaque fiche (quand vous partagerez votre généalogie avec d’autres internautes, cela aura son importance). Respectez ces consignes dès le début, sous peine de devoir corriger des centaines de fiches, plus tard, quand vous voudrez mettre votre arbre en ligne (je parle en connaissance de cause, ayant commencé à informatiser ma généalogie il y a plusieurs années, à une époque où on ne se souciait pas beaucoup de l’indexation sur l’Internet) .

Quelque soit le logiciel que vous choisirez, une chose est indispensable : il doit pouvoir importer et exporter des fichiers gedcom.

Qu’est-ce qu’un fichier gedcom ? C’est un fichier de généalogie compressé au format gedcom. Format de référence, lu par tous les logiciels de généalogie dignes de ce nom, par tous les sites de généalogie sur Internet. C’est un format d’échange lisible par tous.

Une bonne habitude à prendre : faire une sauvegarde (idéalement au format gedcom) après avoir fini votre travail dans votre logiciel. Nul n’est à l’abri d’un plantage de disque dur. La généalogie est un travail de fourmi. Ne perdez pas des années de travail pour une panne d’ordinateur. En ce qui concerne geneweb, il sauvegarde automatiquement sur le disque dur au fur et à mesure que vous rentrez les données. Pour une sauvegarde sur un support externe, à vous de faire la manœuvre suivante avant de fermer le logiciel : Cliquez en bas de page sur gwsetup. Sur la page qui vient d’apparaître sélectionnez « extraire d’une base de données un fichier gedcom ». Suivre la procédure. Ce fichier sera archivé par défaut dans C:/ Program Files/ GeneWebBases /Martin-Durand.ged (par ex.). Cliquez droit sur ce fichier, copier. Collez sur une clé mémoire, un disque dur externe etc… Toute votre généalogie tient dans ce petit fichier !

Votre arbre généalogique informatisé, vous verrez que c’est tout de suite plus facile pour s’y retrouver dans tous les ascendants que vous ne manquerez pas de trouver au fil du temps. Et pourquoi ne pas utiliser vos aquarelles pour peindre les magnifiques paysages que vous découvrirez au fil de vos pérégrinations à travers la France, à la recherche de vos ancêtres ?

(27/02/2007)

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25 février 2007 7 25 /02 /février /2007 08:00

Les registres d’Etat Civil n’existent en tant que tels que depuis 1792. Avant, les curés tenaient des registres paroissiaux. La religion était omniprésente. Personne (ou presque) n’échappait au baptême, au mariage religieux et à la sépulture chrétienne (BMS). Ces curés et vicaires de la moindre petite paroisse ont donc sauvegardé par leurs écrits toutes les traces de l’existence de nos ancêtres. Et ceci à partir de l’époque de François Ier (qui a rendu obligatoire la tenue de ces registres). Avant, à moins d’avoir des ascendants nobles, il n’est guère possible d’avoir des renseignements .

Les actes de baptême : Notez la date de ce dernier et la date de naissance (parfois la veille), le nom du père et parfois sa profession, le nom (de jeune fille) de la mère, le nom de la paroisse où ils résident (généralement la même que celle de l’acte). Ne négligez pas le parrain et la marraine. Ce sont souvent des membres de la famille et ils vous seront bien utiles à un moment ou à un autre… Enfin, notez le nom du curé qui à transcrit l’acte. En bref, ne négligez aucun détail
!

Les actes de décès : Idem pour les dates. Apparaît souvent mais pas systématiquement (tout dépend de la période) le nom du conjoint et des parents. Notez aussi le nom des témoins. Si ce sont des membres de la famille, vous pourrez noter que le cousin machin, le frère untel était encore vivant à telle date. Quand vous travaillerez sur son cas, ça limitera vos recherches à une période plus courte
!

Les actes de mariage : Que du bonheur pour le généalogiste… Y sont présents, les noms des mariés, de leurs parents (défunts ou pas, c’est important pour les dates), leur lieu de résidence (où porteront vos prochaines recherches sur leur naissance), leur âge (sur les actes moins anciens), professions et enfin les témoins (membres de la famille, c’est toujours un plus dans vos recherches…)
.
 

Il faut savoir que les noms étaient écrits de différentes façons. « Buisson » pouvait être écrit « Bisson » par exemple. Attention aux «s» en milieu de mot qui ressemblent à des « f ». Si l’exercice vous semble trop difficile, un recueil de paléographie (science qui permet de déchiffrer les anciennes écritures) peut vous être utile.
 

Un petit clin d’œil pour terminer ce chapitre sur les mairies. Si vous décidez de faire vos recherches en hiver dans une mairie d’un village reculé, n’hésitez pas à mettre votre petite laine ainsi que vos mitaines. J’ai plusieurs souvenirs mémorables de salles de conseil glaciales (mais avec une grande table bien pratique pour étaler les registres…), ces dernières n’étant pas chauffées en dehors des heures de réunion, par soucis d’économie, ces vieilles bâtisses étant souvent bien difficiles à chauffer…

(25/02/2007)

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24 février 2007 6 24 /02 /février /2007 08:00

Tout d’abord, il faut savoir que les mairies des petites villes et villages ne sont pas obligatoirement ouvertes tous les jours. Il y a souvent des créneaux horaires pour les généalogistes amateurs. Il m’est arrivé de tomber sur une mairie qui ne possédait plus ses archives (vrai ou faux ?) et me renvoyait aux archives départementales. Il faut dire que certaines mairies ont eu à subir l’indélicatesse de soi-disant généalogistes qui n’hésitaient pas dérober les actes qui les intéressaient .

Aussi, après vous être renseigné sur les horaires d’ouverture, rendez vous à la mairie de votre choix (prévoyez le temps nécessaire, la recherche est un travail long et la fin du créneau horaire est toujours trop vite arrivée). N’oubliez pas de vous munir d’une pièce d’identité (pour consulter les actes de moins de cent ans et aussi par rapport aux actes de vandalisme évoqués plus haut). Munissez vous aussi d’une loupe et si possible d’un appareil photo numérique….


Les registres anciens sont fragiles et n’aiment pas beaucoup la photocopieuse. Par ailleurs, ça peut devenir fastidieux et agaçant pour la secrétaire de mairie de vous voir demander une copie toutes les 10 minutes… Les actes anciens sont parfois difficilement lisibles. Ecriture d’un autre temps, fioritures calligraphiques d’un curé inspiré… la loupe n’est parfois pas suffisante. Prenez une photo. Respectez la distance minimum avec le livre, sous peine d’obtenir un cliché flou, illisible. Si votre appareil est doté d’un mode « macro », c’est le moment de l’utiliser
! De retour à la maison, vous aurez tout le temps d’analyser votre cliché, de le déchiffrer sur votre ordinateur, grâce à un logiciel de traitement d’image (Photoshop etc..) en l’agrandissant, en faisant varier le contraste etc… Gardez précieusement ces photos sur votre disque dur (en prenant soin de les nommer judicieusement et les classer dans des dossiers BMS séparés pour les retrouver facilement). N’hésitez pas à faire des sauvegardes.

Enfin munissez vous d’un tableau d’équivalence des dates républicaines (selon la période sur laquelle portent vos recherches), ça peut être utile
.

(24/02/2007)

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23 février 2007 5 23 /02 /février /2007 09:07

Le désir de connaître ses ancêtres est tout à fait légitime et compréhensible. Qu’est-ce qui fait que je suis « moi » et pas le voisin par exemple. Mes parents, les parents de mes parents que j’ai ou n’ai pas connus. Les histoires de famille qui nous aident à comprendre d’où nous venons. Au delà des arrière-grands-parents pour les plus chanceux d’entre nous qui ont pu les connaître, l’histoire s’arrête là. Restent les légendes de famille. Le 2e mari de l’arrière-grand-mère Olga descendait du chirurgien de Surcouf (voir l’article…), un ancêtre de ma belle-mère avait immigré au Canada… autant d’histoires de famille qui nous poussent à faire des recherches plus approfondies sur des destins hors du commun, mais aussi sur des destins de gens très ordinaires, parfois tragiques comme cette ancêtre du XVIIIe siècle qui après avoir accouché de triplés, décédait avec ses 3 enfants, laissant son mari veuf avec ses six autres enfants. De l’écuyer au chirurgien barbier en passant par le marbrier ou le gouverneur à bestiaux, la généalogie passionne car elle raconte des histoires, à travers et au delà des noms et des dates que l’on collectionne.
 
Or donc pour commencer, il faut interroger les membres de sa famille, du plus proche au plus éloigné. Les anciens, dont on se dépêchera de recueillir la parole. Ce sont les meilleurs témoins de l’histoire, et ce n’est pas quand leur mémoire commence à flancher qu’il faut penser à leur poser des questions (j’ai  fait l’erreur avec Olga…) sans compter que ça leur fera toujours plaisir d’évoquer leurs souvenirs
. Puis, fouillez dans les cartons, au grenier ou dans les fonds de tiroirs. Rassemblez tous les papiers officiels, vieilles cartes d’identités, cartes militaires, et surtout les livrets de famille qui sont une mine d’informations. Mais aussi de vieilles lettres oubliées, des photos anciennes, gardez tout !

Vous avez maintenant des pistes. Il faut savoir que pour tout ce qui touche des actes de moins de 100 ans, vous ne trouverez rien sur Internet. C’est une question de confidentialité tout à fait compréhensible
.
 
La deuxième étape est : La recherche en mairie !

(23/02/2007)

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22 février 2007 4 22 /02 /février /2007 14:50

Suite à un courrier reçu récemment, je me suis rendu compte qu’il n’était peut-être pas si évident que ça de se lancer dans la généalogie actuellement, par où commencer, comment classer le fruit de ses recherches, l’Internet etc... Le sujet est vaste et l’informatique qui est un formidable outil peut aussi paraître un peu compliqué quand on n’a pas l’habitude de l’utiliser dans ce domaine .

Comme disait Pierre Dac avec beaucoup d’humour « l’expérience est comme un vieux cure-dent, personne veut s’en servir après soi ! ». Néanmoins, je vais tenter de vous faire partager la mienne à travers divers petits articles traitant chacun d'un sujet particulier. Des évidences pour certains pourront peut-être aider certains autres. Quelques adresses Internet toujours utiles à glisser dans ses propres marque-pages. Des erreurs à ne pas commettre. Les commentaires seront les bienvenus et j’essaierai d’y répondre le plus rapidement possible
.
 
Ces conseils n’ont pas pour but d’être une référence, mais sont un aperçu de mon expérience de généalogiste amateur. Elle n’est pas exhaustive, loin s’en faut. Je me heurte encore moi-même à certaines difficultés dans mes recherches et je ne demande pas mieux que de recevoir une aide compétente!

(22/02/2007)

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9 février 2006 4 09 /02 /février /2006 16:30
Qu'est-ce que la dérogeance ? Du latin derogare. C'est l'action par laquelle on dérogeait de la noblesse. C’est à dire que l’on manquait à sa dignité, à son rang par une activité, une action, un état de fait. Si l’on se réfère au dictionnaire universel de la noblesse de France par Jean Baptiste Pierre de Courcelles (1820), voici les principaux motifs de dérogeance :

La profession des arts mécaniques, exercée par des sujets nobles, établissait un vice qui corrompait la noblesse et causait la dérogeance.

L’on dérogeait encore par l’exercice du trafic ou du commerce en détail, par l’exercice de charges jugées incompatibles avec la noblesse, telles que sergent, huissier, procureur et greffier, et par l’exploitation des fermes d’autrui.

L’omission des qualifications nobles étaient encore une forme de dérogeance que l’on nommait tacite, mais qui n’avait d’effet que dans le cas où elle était prolongée pendant un certain nombre de générations.

L’on distinguait dans les effets de la dérogeance, l’enfant qui naissait avant qu’elle ait été commencée par le père, et celui qui venait après ; le premier conservait la noblesse originaire dans toute sa pureté, et le second partageait la dégradation de son auteur.

Les nobles de la province de Bretagne jouissaient, à l’égard de la profession des arts dérogeants, de privilèges qui leur étaient particuliers (la noblesse y dormait mais ne s’y éteignait point). En effet suivant les articles 51 et 52 de  la coutume de Bretagne, la noblesse ne pouvait se perdre, dans cette province, par prescription, par dérogeance, ni même par désistement, quelque longue qu’eût été la dérogeance. Son seul effet était de suspendre ou d’assoupir dans ceux qui en faisaient usage le droit et les privilèges de la noblesse, et l’assujétissait aux impositions roturières durant la durée de la dérogeance (…) . La Bretagne n’était pas la seule province à avoir ses particularités sur ce sujet.

Lorsqu’une famille était dans le cas de dérogeance ou d’omission continuée, elle ne pouvait rentrer dans son premier état qu’en vertu de lettres du prince ; c’est ce qu’on nommait lettres de relief ou de réhabilitation. Ces lettres étaient sujettes à être vérifiées, et ne s’accordaient, suivant les principes observés, qu’autant qu’on avait prouvé qu’on était en possession de la noblesse cent ans au-delà de la première dérogeance (…)

Le crime de lèse-majesté faisait perdre la noblesse au coupable et à tous ses descendants. A l’égard des autres crimes, quoique suivis de condamnations infamantes, ils ne faisaient perdre la noblesse qu’à l’accusé, et non pas à ses enfants.

Le commerce maritime, ni le commerce en gros, ne dérogeait pas.

Les gentilshommes qui s’employaient à l’art de la verrerie, ne dérogeait pas. Ils sont au contraire maintenus dans leur qualité d’écuyers, par arrêt de la cour des aides, de l’an 1582 et du mois d’août 1597 ; mais c’est une erreur grossière et populaire de croire que les verriers soient nobles en vertu de leur exercice.

Tout noble pouvait prendre à ferme, les terres et seigneuries appartenant aux princes et princesses du sang, sans déroger (arrêt du conseil du 27 février 1720)  (…)

Les nobles qui exerçaient l’art de la médecine ne dérogeaient point. Les médecins même, qui n’avaient pas l’avantage de la noblesse, n’étaient point sujets au paiement des subsides delphinaux, pourvu qu’ils fussent docteurs et qu’ils ne fissent aucun trafic.

Les nobles qui exerçaient la peinture, sans en faire trafic, ne dérogeaient pas.

Le noble qui labourait ses propres terres, ne dérogeait point.

On constatera que les motifs de dérogeance ne manquaient pas mais n’étaient pas toujours là où on aurait pensé les trouver. A savoir que les règles sus-nommées étaient communément admises mais n’interdisaient pas certains assouplissements, certaines « dérogations » dans bien des provinces.
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